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FAQ

« Seul le patient peut se réclamer de la vérité », relèvait un jour le médecin et philosophe bien connu Karl Jaspers (1883 –1969)

Le patient qui se sent soutenu par son médecin entame la thérapie avec une plus grande confiance. N'hésitez pas de poser vos questions à votre médecin et de parler de vos problèmes. 

Une bonne relation patiente-médecin est primordiale. La confiance et le respect sont rassurés à notre cabinet. 

  • Comment fixer un rendez-vous?
    Vous pouvez fixer un rendez-vous en contactant le secrétériat au 022 716 06 67 ou au 022 716 06 60. Vous pouvez aussi vous présenter directement à la réception du Centre Médical du Léman.
  • En cas d'urgence?
    Le docteur Theodosiadis vous accueille dans son cabinet de 08:00 à 18:00, du lundi au vendredi. En cas d'urgence veuillez contacter les urgences de la maternité à l'hôpital universitaire de Genève (HUG) au 0223726816.
  • A quelle période du cycle dois-je prendre rendez-vous pour la pose d’un stérilet ? Le gynécologue a-t-il des stérilets en stock ?
    Pour la pose d’un stérilet, prenez rendez-vous pendant ou juste après vos menstruations. Le gynécologue a normalement de stérilet et des implants en stock dans son cabinet. Une discussion au préalable avec le gynécologue est nécessaire pout le choix du stérilet: stérilet en cuivre ou hormonal.
  • J’ai eu des rapports non protégés : qu’est ce que je dois faire ?
    Allez à la pharmacie et demandez la pilule du lendemain, à prendre dans les 72 h
  • J’essaye d'être enceinte mais ça ne marche pas, après combien de temps dois-je consulter ?"
    Après 12 mois d’essais infructueux.
  • J'ai mes règles, puis-je tout de même venir ?"
    Si vous venez pour un frottis de dépistage, oui, du moins si vous êtes au tout début ou à la fin de vos menstruations, sinon, mieux vaut reporter le rendez-vous car le frottis ne pourra pas être fait.
  • A quel moment dois-je subir le frottis pour le dépistage du cancer du col utérin(test Pap)?
    Le test Pap est un examen des cellules du col utérin. Le col est l’ouverture entre le vagin et l’utérus. Le test Pap recherche des cellules anormales qui peuvent causer le cancer du col utérin. Il a été démontré que les femmes sans antécédents de lésion du col utérin, seraient en mesure de subir le test de Papanicolaou tous les trois ans. Cependant, cela doit être décidé par le médecin de chaque femme, en fonction de ses antécédents et de ses facteurs de risque individuels.
  • HPV: Qu'est-ce que c'est?
    Les Human Papilloma Virus, constituent une grande catégorie de virus. Jusqu'à présent, plus de 100 types différents de HPV ont été décrits. Environ 40 génotypes de HPV différents infectent le système génital inférieur et le col utérin. Ils se distinguent par un risque faible et élevé.
  • HPV: C'est rare?
    L’infection à HPV est très fréquente, en particulier chez les jeunes femmes. La probabilité qu'une jeune femme soit infectée par le VPH au cours de sa vie est estimée à plus de 80%. En règle générale, le HPV se transmet facilement d’un humain à l’autre par frottement de la peau et des muqueuses.
  • HPV: Quand et qui m'a transmis ce virus?
    La suspicion d'une relation parallèle est souvent créée dès que l'infection à HPV est diagnostiquée chez la femme. Mais ce n'est pas toujours le cas. Le HPV peut rester latent dans l'épithélium du système génital inférieur pendant de nombreuses années. Dans ces cas, il n'y a pas de lésions inflammatoires visibles ni de symptômes et ne peuvent donc pas être diagnostiqués. Les gens ignorent qu'ils sont infectés. Si, à un moment donné, le système immunitaire est supprimé, le virus a la possibilité de provoquer des modifications, qui peuvent être évidentes, mais sont généralement subcliniques et se trouvent dans un test de Papanicolaou ou une colposcopie. Trouver une infection chez l'un des deux membres du couple ne signifie pas nécessairement qu'elle est récente. Il peut également s'agir d'un retour d'une ancienne infection chez l'un des deux compagnons. Il est courant que quelqu'un soit infecté dans le passé et ne le sache pas.
  • Colposcopie: Qu'esc-ce que c'est?
    La colposcopie est la vue d'ensemble de la peau et des muqueuses du système génital inférieur de la femme à l'aide d'un colposcope. Le colposcope est un microscope. L'indication habituelle de la colposcopie est la détection de cellules pathologiques dans le test de frottis. Si nécessaire, des biopsies sont effectuées. Sur la base de certaines caractéristiques morphologiques présentes à la surface de l'épithélium, les lésions sont identifiées et la zone la plus suspectée est sélectionnée pour la biopsie. Les biopsies sont faites avec des pinces spéciales et ne font pas mal. La partie de tissu prélevée est envoyée au laboratoire pour un examen histologique.
  • A quoi sert le vaccin?
    Deux vaccins protègent contre deux types de HPV (16 et 18) responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus et de 80 % des cancers de l’anus. L’un des vaccins (Gardasil®) protège également contre deux types de HPV (6 et 11) responsables de 90 % des verrues génitales. Pour être pleinement protégé-e-s contre ces virus, les jeunes de 11 à 14 ans ont besoin de 2 doses du même vaccin à un intervalle de 4 à 6 mois. Dès 15 ans, 3 doses en 6 mois sont recommandées. Environ 250 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année en Suisse. On estime que la vaccination de 80 % des jeunes filles permettra d’éviter chaque année en Suisse environ 2000 traitements pour une lésion précancéreuse, 140 cas de cancer du col de l’utérus et une cinquantaine de décès.
  • Qui devrait se faire vacciner?
    Pour les filles, il s’agit d’une vaccination recommandée de base, c.-à-d. vaccination essentielle à la santé individuelle et publique. Elle est recommandée aux adolescentes de 11 à 14 ans, car il est préférable de l’achever avant les premiers rapports sexuels. Une vaccination de rattrapage est recommandée pour les jeunes filles de 15 à 19 ans qui n’ont pas encore été vaccinées. Une vaccination complémentaire est recommandée jusqu’à 26 ans, mais après le 20e anniversaire, la décision de se faire vacciner ou non dépend de la situation individuelle (activité sexuelle, nombre de partenaires sexuels, etc.). Pour les garçons/hommes, une vaccination complémentaire (c.-à-d. vaccination pour une protection individuelle optimale) est recommandée aux adolescents de 11 à 14 ans et est à envisager jusqu’à 26 ans.
  • Pourquoi vacciner les garçons?
    Les hommes ont aussi souvent des verrues génitales que les femmes et ont plus rarement des cancers. C’est pourquoi ils doivent avoir la possibilité de se protéger de façon optimale.
  • Où puis-je me faire vacciner?
    Chaque canton organise son propre programme de vaccination. Pour toute information à ce sujet, il faut se renseigner auprès de son médecin, du service du médecin cantonal ou du médecin scolaire.
  • Quelle est l’efficacité des vaccins?
    Chez les femmes, l’efficacité des vaccins a été mesurée sur les lésions précancéreuses, et on en déduit l’efficacité sur les cancers, car on ne peut pas laisser une femme atteinte d’une lésion précancéreuse sans la soigner. Pour les femmes qui n’avaient jamais été infectées, l’efficacité mesurée sur les lésions précancéreuses dues aux types de HPV inclus dans les vaccins était supérieure à 90 %. L’efficacité mesurée sur des femmes qui avaient déjà pu être infectées par un HPV était de 44 %. Chez les hommes, l’efficacité du vaccin protégeant contre les HPV 6, 11, 16 et 18 a été mesurée sur les lésions dues aux HPV dans la région anogénitale. L’efficacité mesurée chez les jeunes hommes n’ayant jamais été infectés était de 90 %, alors que chez ceux qui avaient déjà pu être infectés, l’efficacité était de 65,5 %. Ces chiffres montrent l’importance de se faire vacciner avant les premières relations sexuelles.
  • Y a-t-il des risques à se faire vacciner?
    Comme pour n’importe quel médicament, il existe un risque d’effet indésirable. En réaction à la piqûre, et non au produit, des évanouissements ont été observés. Des rougeurs et des douleurs à l’endroit de l’injection, éventuellement des maux de tête passagers et de la fièvre peuvent survenir. Ces effets indésirables disparaissent rapidement. On peut observer rarement de l’urticaire (<1 cas / 1000) ou des problèmes respiratoires dus à une allergie (<1 cas / 10 000). Les médecins sont tenus de signaler les effets indésirables de la vaccination. L’institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) tient un registre des notifications des médecins et surveille ainsi continuellement la sécurité des vaccins. De telles institutions existent dans le monde entier et, à ce jour, plus de 175 millions de doses ont été administrées sans que des liens de causalité n’aient été démontrés entre le vaccin et des effets indésirables graves.
  • La vaccination est-elle prise en charge par l’assurance maladie?
    Les coûts de la vaccination pour les jeunes filles et femmes âgées de 11 à 26 ans sont pris en charge par l’assurance-maladie, sans franchise, dans le cadre des programmes de vaccination mis en place par les cantons. Dès le 1er juillet 2016, il en est de même pour les garçons et les jeunes hommes âgés de 11 à 26 ans. Les coûts de la vaccination pour les femmes âgés 15 à 26 ans sont pris en charge par l’assurance maladie jusqu’à fin 2017. Puis la situation sera réévaluée. La vaccination est également possible hors programme, mais sans prise en charge des coûts.
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